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Quand la Chine influence le marché des métaux précieux

La Chine, le plus gros demandeur de métaux précieux

La dernière acquisition de la Chine en métaux précieux prouve bien l’importance qu’a l’empire du Milieu sur ce marché si particulier. En effet, l’empire aurait près d’1/6 des réserves en nickel de la LME, la bourse des métaux de Londres, ce qui équivaut à environ 30 000 à 60 000 tonnes de métal.

Cet achat est de bon augure pour les investisseurs qui voient dans cette acquisition, une probable reprise du cours du métal, d’autant plus que le marché des métaux précieux dépend pour beaucoup de la santé économique de la Chine et que la demande en nickel est au plus bas. Mis à part le nickel, la Chine est un gros consommateur de minerais et métaux en tout genre qu’elle utilise dans différents secteurs industriels et la construction.

Le pays qui avait par le passé profiter des baisses des cours des métaux pour se constituer d’importantes réserves en nickel, investit de nouveau dans les métaux précieux, surtout que les coûts des cours sont au plus bas. Les réserves en nickel raffiné du pays lui permettent d’augmenter sa fabrication d’acier allié dédié aux secteurs industriels de la chimie et de l’armement.

Les dépenses d’Asie pour l’armement ont été plus élevées l’année passée que celles de l’Europe. Dans les années à venir, on peut donc prévoir une course à l’armement plus sophistiqué dans l’empire du Milieu, ce qui ne cessera d’accroître ses besoins en acier et donc, en nickel.

Les métaux, indicateurs de l’économie chinoise

Banque Centrale Chinoise

La Banque Centrale de Chine (Source : hncounty.cn)

Ce sont les métaux qui permettent de juger de la croissance économique chinoise et les variations de leur cour permettent de se rendre compte que l’économie est au ralenti. Le cuivre, notamment, est un bon indicateur de l’économie chinoise et depuis le début de l’année, il est en chute de 8 % et plus.

La progression du PIB de Chine a progressé jusqu’à 7,7 % au lieu de 8 % comme attendu et cela a suffit à créer un vent de panique qui pourrait bien expliquer la baisse du cours du cuivre actuelle. SI pendant longtemps, la Chine était friande de métaux lourds dédiés à une application industrielle, sa demande actuelle a évolué vers des métaux dédiés à une utilisation spécifique dans la fabrication des produits électroniques, des biens de consommation et pour le secteur industriel spécialisé.

Les besoins en métaux de la Chine ont évolué au même rythme que sa politique interne. Ainsi, pour lutter contre la pollution, véritable problème endémique de l’empire, le gouvernement a décidé d’encourager la fabrication des voitures écologiques, favorisant ainsi par la même occasion la demande du pays en palladium utilisé pour la fabrication des pots catalytiques propres.

Mais en dehors du nickel et du palladium, d’autres métaux intéressent également la Chine. L’empire se livre véritablement à une frénésie d’achat des métaux précieux, notamment l’or et l’argent. D’ailleurs, la Banque Centrale Chinoise possèderait des réserves de plus de 8 000 tonnes d’or, ce qui contribue à donner une nouvelle impulsion au prix de l’or.

Une politique de rachat très agressive

A travers le monde, la Chine mène une politique d’acquisition très agressive auprès des mines aurifères. Le but de ces acquisitions frénétiques est de lui assurer des approvisionnements à long terme. Le pays qui abrite de nombreuses réserves de nickel est à la course à l’approvisionnement en or.

Cela lui permettrait non seulement de diversifier ses réserves, mais également de favoriser ses différents secteurs industriels. Cependant, afin de ne pas provoquer des mouvements brusques du cours de l’or, le pays reste assez discret.

Quelques infos supplémentaires

Actualité publiée par Pascal - 512 lectures

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